Salade au Morbier, façon César

Coucou les gourmands !

J’espère que vous allez bien et que vous êtes en mode été. Et qui dit mode été, dit recette facile, rapide et toujours très gourmande ! Et dans cette catégorie, j’ai nommé… ma salade au Morbier façon César !

Alors vous vous demandez peut-être à quoi je fais référence quand je vous annonce une salade au Morbier façon César… C’est très simple. Je me suis inspirée de la fameuse salade César au poulet, j’y ai fait quelques ajustements et j’ai créé cette nouvelle version.

On y retrouvera une sauce crémeuse, très gourmande, le poulet grillé, le croquant des croûtons revisités ici en petits toasts et bien sûr la salade verte ! Je vous explique tout ça bien sûr ! L’idée m’est venue car j’avais un bon morceau de Morbier, c’est un fromage que j’aime beaucoup. je le sers généralement bien accompagné au moment du… fromage ! 😉 Mais aussi en tranches pour un apéro bien gourmand. Là j’ai eu envie de la travailler un peu plus, sans que ce soit très compliqué, et du coup le Morbier sera présent de deux manière dans ma salade au Morbier façon César : au naturel et fondu sur mes fameux petits toasts. Mon truc en plus : j’y ajoute une touche de miel pour encore plus de gourmandise !

Petit coup de projecteur sur le Morbier AOP : sous sa fine croûte rose-orangée, se cache une pâte lisse et onctueuse, marquée par une célèbre raie noire. A la dégustation ce fromage au lait cru de vache révèle des arômes fruités, de yaourt, vanillé lacté voire de caramel au lait. Une cinquantaine de fabricants, une dizaine d’affineurs et environs 2 000 éleveurs exercent leur savoir-faire sur le territoire de l’AOP : le Doubs, le Jura, une partie de l’Ain et de la Saône-et-Loire. (source fromage-morbier.com)

Pourquoi le trait noir présent au coeur du Morbier AOP ? Il y a une histoire qui se cache dans la réponse…

Le Morbier est né dans le secret à la fin du 18è siècle. À cette époque, les paysans de Franche-Comté livraient le lait des vaches à la fruitière du village pour la fabrication du Comté. La rudesse du climat contrariait parfois les déplacements, incitant les producteurs à fabriquer à la ferme leur propre fromage.

Pour protéger le pain de caillé, obtenu par le lait de la traite du soir, les fermiers déposaient la cendre prise « au cul du chaudron ». Le matin, afin d’obtenir un fromage de plus gros format, ils recouvraient la première partie du fromage avec la deuxième traite. Un délicieux fromage à la raie cendrée était né. Aujourd’hui, la raie noire du Morbier est tracée avec du charbon végétal.

Revenons à notre recette… Les ustensiles nécessaires :

Une planche à découper,

Un bon couteau d’office,

Une poêle,

Un bol pour la sauce

Et un saladier !

Rien de plus ! C’est aussi moins de vaisselle à faire… 😉

On enfile le tablier pour réaliser ma délicieuse salade au Morbier façon César ?

La recette, Cheffe !

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